A Gaza, un patrimoine archéologique dévasté
L’archéologue genevois Marc-André Haldimann, fin connaisseur des richesses archéologiques de la bande de Gaza, alerte sur les bombardements israéliens qui, en plus de milliers de vies humaines fauchées, font aussi des victimes collatérales tels la Grande Mosquée al-Omari, les bains d’al-Samara, le caravansérail mamelouk, l’église Saint-Porphyre…
Samuel Schellenberg
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Histoire » C’est l’autre cataclysme en cours: tout le patrimoine archéologique de Gaza est en phase d’anéantissement. Réduit en poudre car bombardé avec la même méticulosité indiscriminée que les personnes qui peuplent la zone. «Tout semble montrer qu’on veut effacer l’histoire», lâche l’archéologue genevois Marc-André Haldimann.
Politique de la terre brûlée pour créer une situation de non-retour, avec des victimes collatérales tels la Grande Mosquée al-Omari, les bains d’al-Samara, le caravansérail mamelouk, l’église Saint-Porphyre… «Et tous les magnifiques monuments et bâtiments du XVIe au XIXe siècle de la Vieille-Ville de Gaza. Tout est désormais pulvérisé.»
Chercheur associé à l’Universit&ea