La Liberté

pictogramme abonné La Liberté Contenu réservé aux abonnés

La douleur d’une jeunesse hors père

Kacey Mottet Klein rayonne dans Just Kids, drame tendre et punk sur des orphelins en quête de sens

A même pas 22 ans, Kacey Mottet Klein porte le film sur ses épaules de joli voyou. © Outside the Box
A même pas 22 ans, Kacey Mottet Klein porte le film sur ses épaules de joli voyou. © Outside the Box

Olivier Wyser

Publié le 23.09.2020

Temps de lecture estimé : 4 minutes

Just Kids » Une voiture abandonnée, portière ouverte, en pleine nuit dans un fossé à quelques mètres d’une voie ferrée. C’est avec ce plan fixe qui sent la mort au petit matin que s’ouvre Just Kids. Quelques secondes plus tard l’infime doute qui pouvait encore subsister est levé: le jeune Mathis, 10 ans, casse tout dans sa chambre. Il vient d’apprendre que son père s’est suicidé. Son grand frère Jack, 19 ans, tente de le maîtriser mais la douleur est trop forte… Il se dégage de ces premières minutes une énergie punk qui secouera de sa rage autodestructrice le nouveau long-métrage de Christophe Blanc jusqu’au bout.

Après une dizaine d’années d’absence et son thriller inégal Blanc comme neige avec François Cluzet et Olivier Gourmet, le réalisateur revient avec un projet h

Articles les plus lus
Dans la même rubrique
La Liberté - Bd de Pérolles 42 / 1700 Fribourg
Tél: +41 26 426 44 11