Back to Black: Un authentique drame romantique avant tout
Etienne Rey
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Après un premier disque remarqué par le public et la critique au Royaume-Uni (Frank, qu’elle publie à l’âge de 20 ans), Amy Winehouse rencontre trois ans plus tard un succès planétaire avec son deuxième album Back to Black. Une fulgurante et surtout encombrante renommée qui va bouleverser encore une vie déjà passablement tumultueuse. Entre les paparazzis qui s’acharnent à exposer ses frasques et la harcèlent, ses addictions diverses, son anorexie et sa passion dévorante pour l’homme de sa vie, Blake Fielder-Civil, la chanteuse est vite prise dans un engrenage fatal qui va se terminer par une surdose d’alcool à 27 ans.
L’approche choisie par la réalisatrice Sam Taylor-Johnson (le bon Nowhere Boy et le mauvais Fifty Shades Of Grey), loin de la controverse ou du règlement de comptes avec l’entourage de l’artiste, paraît tout à fait sincère. Elle raconte cette tragique destinée comme celle d’une jeune fille dépressive mais extrêmement talentueuse exposée trop tôt à des responsabil