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Chronique: Lulu offre des fleurs à la maîtresse

Cela s’appelle des pissenlits et, en principe, cela ne s’offre pas. © Antevasin Nguyen/Unsplash
Cela s’appelle des pissenlits et, en principe, cela ne s’offre pas. © Antevasin Nguyen/Unsplash

Jean-François Haas

Publié le 19.04.2024

Temps de lecture estimé : 2 minutes

Vous me direz «menteur» si vous voulez, mais je tiens ce que je vais vous raconter de Jeannot lui-même. Il m’en a fait le récit un après-midi de printemps, alors que nous nous promenions dans la campagne. Nous longions un pré dont les pissenlits répandaient un parfum de miel.

Jeannot et Lulu habitaient un village assez éloigné du mien. J’ai connu Jeannot au temps des études; c’est par lui que j’ai fait la connaissance de Lulu.

Les grenouilles de bénitier lui donnèrent une idée

Lulu n’était pas un sale gamin, ni un méchant gamin, et encore moins un «mal élevé». C’était tout simplement ce qu’on appelait un crouille, une petite charrette qui aurait passé son temps par les champs, les ruisseaux, les étangs et les bois. Mais, à la maison, ses parents le «tenaient»; il lui fallait donc se soumettre au rythme de l’école et à celui de l’église. Le dimanche, en ce temps-là dans nos campagnes, c’était grand-messe le matin et vêpres l’après-midi.

Pas rancuniers
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